Aujourd'hui, nous sommes le
21 Juillet 25
J+6522
27 novembre 2007, par Muriel et Christophe
Notre hôtel est en plein centre, dans le vieux quartier. Un marché se tient tous les jours dans notre rue. Notre hotel inclut le petit déjeuner. La soupe de nouilles du matin n'a ainsi que quelques mètres à faire pour arriver sur la table.
D'ailleurs, Christophe n'est pas le seul à apprécier la soupe de nouilles au petit-déjeuner.
Nous passons notre première journée à Hanoi à découvrir les ruelles du vieux quartiers et ses batiments coloniaux,
à s'y perdre parfois...
Petites rues, circulation anarchique d'innombrables mobylettes,
marchandises qui circulent dans tous les sens,
marchés,
vendeurs de tofu,
marchands de rue,
le charme de l'Asie... La modernisation n'a pas encore mis fin à cette agréable ambiance.
Chaque rue était autrefois spécialisée dans un type de marchandises. Aujourd'hui, c'est moins le cas, mais les magasins similaires tendent à se regrouper.
L'héritage de la France : baguette et Vache qui Rit
La différence avec la Chine, pourtant si proche, est énorme. Il y a moins de grattes-ciel dans cette capitale que dans n'importe quel chef-lieu de province chinoise. Idem pour le nombre de voitures... Ici, c'est la mobylette qui est reine. Elle est maître de la chaussée et des trottoirs. Pour traverser une rue à travers le flot des 2 roues, il faut adopter la technique locale : marcher lentement, les conducteurs vous éviteront. Si vous courrez ou faites des mouvements brusques, cela devient dangereux, car il est alors difficile d'anticiper votre trajectoire. Ayez à l'esprit qu'ils ne s'arrêteront jamais.
Toute cette agitation ne gêne pas la vie quotidienne de ses habitants.
La différence avec la Chine se retrouve dans les supermarchés. Chez le voisin du nord, les centre-villes comptent plusieurs Wal-Mart, Carrefour ou équivalents. La capitale vietnamienne ne possede que 3 grandes épiceries...
Le quartier compte d'innombrable petits temples bouddhistes coincés entre deux maisons,
comme celui-ci (temple Cau Dong).
Quand nous repasserons devant, 2 jours plus tard, nous découvrirons qu'il est démoli ! Nous sommes peut-être les derniers à l'avoir pris en photo...
A vous d'apprécier le chef d'oeuvre de l'art communiste ci-dessous !
Nous découvrons à proximité, après avoir sillonné les rues, un stand avec un large choix où nous irons acheter tous les soirs à manger. Riz-légumes savoureux pour 5000-6000 dongs (0.2 euros). Les plats sont préparés à l'avance et présentés dans des gamelles ou des cuvettes... Pour choisir, il suffit de montrer avec le doigt. C'est simple comme un jeu d'enfants.
Bien sûr, on n'y rencontre jamais d'occidentaux. Et pourtant, c'est délicieux, sans danger, très bon marché et sans attente, tout le contraire du resto à touristes. Nous avons déjà mangé des dizaines (centaines ?) de fois dans ces échoppes de rue et jamais nous n'avons été malade. Evidemment, il n'y a pas de frigo, mais tout est frais du jour et l'affluence est telle qu'il n'y a plus rien en moins de 2 heures. D'ailleurs, à 20h, les rues sont désertes et si vous trainez, vous devrez faire jeune.