Aujourd'hui, nous sommes le
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10 janvier 2008, par Muriel et Christophe
L'association Elephant Blanc intervient depuis plusieus années dans l'orphelinat de Koh Kong. Celui-ci, géré par l'administration cambodgienne manquait terriblement de moyens. Grâce à l'argent des parrains, la situation matérielle des enfants s'est grandement améliorée au fil du temps. Deux nouveaux bâtiments, abritant au total quatre grandes chambres, ont été construits ces dernières années.
Ainsi, les enfants ne sont plus entassés dans un petit batiment en bois sur pilotis comme à l'origine. Seule la cuisine qui fait aussi office de salle à manger reste vraiment rudimentaire.
Ils sont relativement livrés à eux-mêmes, entre un directeur absent et deux personnes dont le rôle se limite au ménage et à la cuisine. C'est pourquoi l'association acceuille des volontaires. Cela permet aux enfants de rencontrer des personnes extérieures et de rompre un peu avec le quotidien par des animations ou des jeux.
Depuis le début de l'année, l'association a embauché une institutrice à la retraite pour s'occuper des enfants, notamment au niveau des devoirs.
Nous devons également l'aider à prendre ses marques.
L'orphelinat compte vingt enfants, de 3 à 20 ans. Les plus grands sont très indépendants et nous côtoyons surtout les plus jeunes.
La plupart des enfants vont à l'école toute proche à 7h, les autres vont au collège l'après-midi.
La matinée commence par le salut du drapeau et le chant national, tous en rang dans la cour. Ils reviennent vers 13h. L'école ne dure que le matin.
Au Cambodge, le port de l'uniforme est obligatoire et à la charge des parents, ce qui constitue un obstacle pour les familles les plus pauvres.
Nous occupons certaines de nos matinées en donnant un coup de main à l'hôpital de la ville. Nous pesons les enfants, prenons le pouls, la tension... Cela permet de réduire le temps d'attente des patients qui viennent en consultation. En particulier le lundi, le nombre de patients peut être très important. Nous rencontrons toutes sortes de cas, certains heureux comme les suivis de grossesse (nous assistons à quelques échographies), d'autre plus dramatique comme cet ado qui, suite à une chute, a une luxation de l'épaule et doit être opéré. Malheureusement, l'unique anesthésiste est absent. Reste à l'envoyer sur Phnom Penh ou en Thailande, mais sa famille n'a pas les moyens de payer le transport !
D'autres jours, nous écumons les boutiques à la recherche de matériel pour les activités que nous organisons l'après-midi. Le choix est très limité et il faut souvent improviser. Par exemple, impossible de mettre la main sur des dés pour des jeux de société, nous nous servirons donc de carrés de carton sur lesquels nous écrivons des chiffres, puis plus tard de dominos.
Nous organisons surtout des travaux manuels. Les vélos bien chargés, de l´hotel...
... au centre.
Fabrication d'un jeu de l'oie
Premieres parties
Atelier pate à sel (avec de la farine de riz !)
Quilles faites à partir de bouteilles récupérées
Première étape : coller des points dessus
Le remplissage
La mise en place
1,2,3, feu !!!
Au passage, révision des bases du calcul
Fabrication d'un jeu de petits chevaux
Explications des règles
Courses de petites voitures dans le sable
Organisation d'un gouter. Au menu, pain perdu, nappé de lait concentré sucré, de banane et de noix de coco rapée.
Une des activitées favorites tourne autour de la balançoire. Nous allons nous muscler à les pousser tous les jours.
Nous veillons également à ce que les bases de l'hygiène soit acquises par tous. Ils vont spontanément se laver les mains. Du moins, la spontaneité est inversement proportionnelle à l'âge...
Leur autonomie nous étonne tous les jours.
La langue n'est pas vraiment un obstacle. Nous avons plein de façon de nous comprendre.
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