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épisode 3 : Après le travail...
22 septembre 2007, par Muriel et Christophe
Il y a peu de travail prévu pour aujourd'hui et encore moins pour les suivants (dimanche puis trois jours de fêtes). Du coup, nous prévoyons de partir dans l'après-midi.
Nous profitons de ce début de matinée pour faire davantage le tour de l'exploitation. En effet, les serres utilisées lors de la semence des jeunes pouces de piments et autres légumes ainsi que les bureaux, et l'entrepôt d'expédition sont situés à proximité de l'habitation de M Che.
De la fleur (de piment)...
...au fruit vert
Puis rouge au terme de sa maturité
pour en savoir plus sur les piments : de l'histoire aux différentes variétés...
Finalement, Chin nous propose alors de profiter de la belle journée pour une excursion avec Jin et Heather : juste le temps de vider un camion de livraison pour le magasin de M Che avant le départ vers 11h.
Nous sommes ravis de notre (très courte) expérience à la ferme, bien décidés à recommencer dès que possible. Notre seul regret est de ne pas avoir assez travaillé à notre goût.
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Après une bonne heure de route, nous arrivons au village folklorique de Naganeupseong.
C'est la reconstitution d'un village de l'époque Joseon (1392 1911), avec ses maisons traditionnelles.
Pour y accéder, nous entrons par une porte fortifiée gardée par des figurants en costumes d'époque...
Au dessus de la muraille, une tour de guet...
un détail de l'ouvrage en bois
Le village est ainsi entouré d'un mur d'enceinte très bien conservé.
Sa magnifique fontaine en pierre et ses bassins
Ainsi que son moulin à eau...
les maisons :
Des murs massifs faits de grosses pierres mélangées à du torchis
des toits de chaume, qu'il faut régulièrement entretenir.
Fait étonnant, le village continue à être habité par environ 200 personnes qui tirent quelques revenus du tourisme tout en menant une vie très simple.
Au loin, nous entendons du Pansori, l'art lyrique traditionnel coréen, où l'unique chanteur est accompagné par quelques instruments, dont des tambours. Nous repensons immédiatement à la cérémonie shamanique que nous avons vue la semaine dernière. Chin nous le confirme : le pansori puise effectivement ses racines dans les traditions shamaniques.
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Puis, en fin d'après-midi, nous allons jusqu'au temple bouddhiste de Songgwangsa au milieu d'une forêt, entouré de montagnes.
En Corée, les temples bouddhistes sont souvent situés dans des lieux retirés car l'ordre social confucéen de la dynastie Joseon plaçait les moines dans la caste la plus basse.
Le temple est le siège de la secte Jogye qui regroupe l'essentiel des pratiquants coréens.
En chemin, nous croisons,aux abords du temple, des stèles sur lesquelles sont inscrites le nom de très honorables prêtres, qui se sont succédés au fil des siècles.
Certaines stèles reposent sur Bixi (appelé aussi Tortue-Dragon est l'un des neuf fils du dragon. La plus part du temps,il est représenté portant ces lourdes colonnes...Symbole de longévité, il a un corps de tortue et une tête de dragon.)
Les bâtiments en bois sont vraiment magnifiques. Quelle finesse dans le travail des peintures et des sculptures !
En achetant des tuiles, les fidèles participent aux restaurations des batiments. Les moines inscrivent noms et messages...
La salle principale contient trois grandes statues, représentant les 3 états de Bouddha.
Des peintures murales racontent la vie de Bouddha ou expliquent les principes moraux à suivre.
Vers 18h30, nous assistons à une représentation de tambour, célébrée quotidiennement par les moines.
A tour de rôle, ils se relaient pour jouer du gros tambour, de presque 2m de diamètre. Chacun a une manière très spécifique de frapper, utilisant une partie différente de la peau tendue, voire les rivets extérieurs. Nous restons tous silencieux devant ce spectacle fabuleux.
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Puis c'est le moment des adieux, Jin, Chin et Heather nous laissent vers 20h à proximité d'un hôtel dans la ville de Suncheon. Chin a vraiment été une guide très compétente et dévouée !
Le temps de faire quelques courses pour le repas du soir et nous voilà de retour à notre hôtel au nom romantique de Roméo (un love-motel de plus mais toujours aussi confortable et bon marché).
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