Sac à dos
Autour du Monde
avec Muriel et Christophe

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Le travail, c'est la santé...

Nous nous levons plein d'entrain, prêts à travailler. Lors du petit-déjeuner, nous faisons la connaissance de Son-Ja, l'épouse de M Keum, qui parle bien anglais.

A notre question si nous partons travailler, ils nous répondent "vous devez être fatigués, reposez vous ce matin"... A la place, M Keum nous emmène jusqu'à l'école toute proche (collège et lycée) pour nous présenter à différents professeurs. Nous avons même le privilège de rencontrer le principal dans son bureau. Le village est construit autour de cette école privée chrétienne. La plupart des habitants sont chrétiens. Quant aux élèves, ils viennent d'une large zone, attirés par les conditions d'enseignement, notamment le faible nombre d'élèves par classe (seulement une vingtaine).

Nous allons ensuite rendre visite à une voisine âgée de plus de 80 ans qui nous offre le thé.

Puis, nous suivons Son-Ja qui tient à nous présenter au pasteur du village. Nous le surprenons en short et tee-shirt, pas vraiment la tenue de l'emploi !

Son-Ja est très active au sein de sa paroisse et elle nous montre les photos de la dernière fête avec les enfants.

A midi, épuisés par notre matinée harassante...

...nous partons avec Son-Ja au réfectoire du lycée où nous déjeunons avec les élèves et les professeurs.

Au retour, nous espérons enfin travailler mais M Keum n'est pas là. Nous le voyons revenir vers 14h30 avec deux hommes en costume. Nous ne savons pas du tout qui sont-ils (des banquiers, des clients ?) mais nous sommes invités à l'entretien. La situation est complètement surréaliste : nous ne comprenons pratiquement rien aux conversations, hormis qu'on parle même de nous à plusieurs reprises... Mais M Keum a l'air très satisfait.

Vers 16h, enfin, nous partons dans les champs... Notre travail consiste à éclaircir les rangs de radis qui ont été plantés récemment : ils sont encore minuscules pour l'instant. Il faut arracher certains des plants trop serrés pour laisser de la place aux autres. Cette façon de procéder nous étonne, mais ce n'est pas notre connaissance élevée de la culture du radis qui va la démentir..

Au bout d'une grosse heure, le travail s'arrête et nous passons déposer à la cantine ce que nous venons de ramasser. On sait ce qu'il y aura dans la soupe demain !

Visiblement, c'est déjà l'heure du souper, mais 17h30 , c'est un peu tôt pour nous... A la place, on préférait une douche chaude. Il n'y a pas d'eau chaude chez nos hôtes et il fait un peu frisquet le soir (nous sommes des petites natures...) et nous demandons à M Keum si nous pourrions utiliser celles de l'internat, en face de sa maison. Il préfère nous emmener dans des "Korean bathrooms", sans que nous sachions exactement ce que ce terme recouvre.

Bien sûr, on s'arrête chez quelqu'un d'abord ! :-) Nous rendons ainsi visite à un couple d'amis fleuristes. A nouveau, M Keum liste avec fierté tous les pays que nous allons visiter (nous saisissons au vols quelques mots comme Cambodia, Australia...). D'ici peu, il n'y aura personne dans les environs qui ne soit pas au courant de notre venue et de notre tour du monde.

La dame est très douée de ses mains, nous admirons ses réalisations en papier plié. Elle est professeur d'arts plastiques et a même écrit deux ouvrages qu'elle nous offre avec sa dédicace.

  

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Nous arrivons enfin aux fameuses "Korean Bathrooms".

Le lieu n'est pas mixte et nous partons chacun de notre côté.

Laissons la parole à Christophe 
En rentrant dans les vestiaires, je comprends vite quelle tenue est de rigueur ici ... Au diable la pudeur, on pose tout !

Je rentre avec Keum dans une grande salle. Tout autour sont disposées des douches, où l'on peut être debout ou assis sur un petit tabouret en plastique. Savon, serviette, brosse à dents, tout est fourni !

Je découvre d'ailleurs enfin à quoi sert le rectangle de tissu en maille que l'on a vu dans la salle de bains de chaque hôtel, c'est en fait un gant de toilette. On en apprend tous les jours !

L'usage, quand on vient à plusieurs, est de s'en servir pour se frotter le dos mutuellement...

Après, on peut se prélasser dans les 3 bassins au milieu de la salle. Le premier est chaud, le second brûlant (on doit pouvoir y faire cuire des nouilles) et le troisième froid. Je tente brièvement le sauna sec, puis encore plus rapidement le sauna humide, mais c'est le bain chaud le plus agréable. La demi-heure passe trop vite.

C'était la première fois que j'allais dans des bains publics et je sors de là ravi, je me sens incroyablement propre...

Quant à Muriel 

Lorsque je suis arrivée, la plupart des femmes partaient. Ainsi, le lieu parait assez désert dans toute cette vapeur. L'agencement est assez semblable à celui des hommes. Mais, pour ma part, je préfère me prélasser dans le bain aromathérapique le plus chaud. (évidemment !).

Même pour moi, le sauna sec ou humide n'est pas tenable plus de quelques secondes...C'est une expérience assez spéciale mais vraiment marquante, à vivre au moins une fois...

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Puis, nous partons au fameux restaurant de tofu. Comme il est presque 20h, nous sommes les seuls clients, les autres sont partis depuis longtemps. En Corée, les gens dînent très tôt, en particulier à la campagne. Le personnel est très sympathique et nous pouvons visiter la cuisine, où l'on nous explique la fabrication complète du tofu :

les graines de soja ont trempé une nuit.

Le "hachoir" permet d'obtenir une purée.

De l'eau est ajoutée à la préparation. Le tout est ensuite cuit. On obtient un lait de soja. Il faut mettre un coagulant pour faire cailler le lait. Presser le tout et et enfin... le tofu est prêt à être cuisiné.

Une fois de plus, nous nous régalons de la multitude de plats.

  

Nous allons nous coucher pas très fatigués par nos efforts mais bien repus...

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