Aujourd'hui, nous sommes le
25 Mai 25
J+6466
05 octobre 2007, par Muriel et Christophe
La nuit a été courte ( Coucher à minuit et lever à 5h) mais c'est avec enthousiasme que nous partons vers notre nouvelle destination : la Chine...
Nous aurions aimé profiter de cette belle journée ensoleillée au lieu d'être en transit. En effet, le ciel bleu en Corée, c'est un peu comme, pour Cloclo, le Lundi au soleil c'est quelque chose que nous n'[avons jamais vraiment connu...]. Nous espérons que la météo sera plus clémente avec nous durant les 2 mois à venir...
Pour l'instant, seul le vol Séoul - Hong Kong est planifié. Notre objectif est de rejoindre le plus vite possible Beijing. Nous ne savons pas encore où nous dormirons ce soir, mais cela fait partie de l'aventure... Nous verrons directement sur place.
Arrivés à Hong-Kong, nous sommes acceuillis par le décompte avant les JO.
Nous nous renseignons aux comptoirs des compagnies aériennes, mais les prix restent élevés. Nous décidons donc de nous rendre à Schenzhen, la première ville de l'autre côté de la frontière. Les prix depuis cet aéroport sont généralement moins élevés pour les vols intérieurs. En effet, bien qu'appartenant à nouveau à la Chine, Hong-Kong, tout comme Macao, bénéficie d'un statut spécial et la frontière avec la Chine continentale demeure.
A peine arrivés à un guichet de bus, le personnel colle sur nos sacs des autocollants. Nous ne risquons pas de nous perdre !
Le bus nous emmène jusqu'à la frontière que nous franchissons sans encombre, nous voilà vraiment en Chine !
De l'autre côté, ce sont des minibus qui nous attendent.
Un homme nous fait monter dans son véhicule. Puis, il nous demande de payer pour aller jusqu’au centre de Schenzhen. Selon lui, nos billets ne sont valables que jusqu'à la frontière et non après. Nous sommes sûrs de nous, nous avons justement déjà payé pour aller jusque dans le centre de Schenzhen. Impossible de lui faire entendre raison (les destinations sont écrites en chinois sur nos billets). Nous manquons rapidement d'arguments, nous descendons et reprenons nos sacs dans le coffre, nous n'allons pas nous faire rouler aussi facilement ! Il va falloir être plus vigilant ici qu'en Corée.
Retour devant la gare et nous repartons dans un autre monospace. Sans problèmes cette fois !
Deux anglais partagent le véhicule avec nous. Ils sont là pour affaire à la recherche de sous-traitants pour des moules de bouchons plastiques. Un clin d'œil pour les anciens collègues de Muriel !
Nous sommes déposés devant un palace à plus de 200 euros la nuit. Le challenge va être de trouver dix fois moins cher. Le Lonely Planet ne nous est pas d'une grande utilité pour le coup, ne décrivant que des hôtels hors de prix. Quel est l'intérêt de faire figurer ce genre d'établissement dans un guide destiné avant tout aux routards. Il y aurait de quoi réduire le poids du livre, l'édition de la Chine devant approcher du kilo...
Un chinois nous propose ses services dans un anglais impeccable. Bien que méfiants, nous le suivons jusqu'au 12e étage d'un immeuble. Il y a là un petit hôtel plutôt correct. La chambre n'est pas grande, mais à 150 yuans (15 euros), cela nous parait une très bonne affaire pour la ville.
Il nous emmène également dans une agence de voyage qui nous permet d'acheter des billets d'avion pour Beijing. Les places les moins chères sont pour le lendemain, notre séjour ici sera donc des plus brefs.
Il a empoché une bonne commission, mais il a nous a vraiment fait gagner du temps. Un rabatteur peut s‘avérer bien utile dans une grande ville ! En tout cas, nous avons payé nettement moins cher qu'à Hong-Kong.
L'ambiance dans la ville est très différente de la Corée. En 5 minutes dans un centre commercial, nous sommes davantage sollicités qu'en trois semaines. Une dizaine de rabatteurs tournent autour de notre immeuble pour nous proposer d'autres chambres. Les gens traversent les rues n'importe où en courant, ils n'attendent pas sagement que le feu soit vert pour les piétons.
Schenzhen a été l'une des premières Zones Economiques Spéciales en 1980, fers de lance du miracle économique chinois, devenant ainsi l'une des villes les plus riches de Chine.
Pour se repérer dans cette ville, rien ne vaut un plan de quartier détaillé... comprendre la langue locale est un avantage...
Au hasard de nos pas, nous assistons à un concert de musique traditionnelle donné au pied d'un des centres commerciaux. Mais où est donc passé la quiétude de Séoul ?
Les boutiques de luxe ...
...côtoient les marchés traditionnels.
Les crevettes et les crabes sont très frais: ils sont vendus vivants, il ne reste plus qu'aux clients à se servir avec l'épuisette !