Sac à dos
Autour du Monde
avec Muriel et Christophe

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Un petit air d’Annecy à l’autre bout du monde

16 mars 2008, par Muriel

La semaine en compagnie de Jim, July et Natanael se termine. Nous reprenons donc la route avec nos précieux sac à dos. Mais, cette fois notre besace contient des victuailles fort appréciables : des tomates cerises, quelques pommes et du Halloumi…

Direction Rotorua.

Sur le trajet :

le bord de mer et ses yacht

un volcan solitaire endormi (comme dans le Massif Central)

et enfin nous longeons les rives du lac de Rotorua avant d’arriver à la ville.

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Cet endroit vous dit sans doute quelque chose (cf ici )?

L'office du tourisme

Nous retrouvons enfin le soleil qui nous avait fait défaut durant ces derniers jours…

L’hôtel trouvé, nous faisons une escale au supermarché pour le pique-nique de midi avant de nous rendre au bord du lac de Rotorua.

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Et enfin nous voilà arrivés…

Les berges de ce grand lac avec ses nombreux oiseaux et les montagnes en fond nous rappellent les ballades au bord du Lac d’Annecy. Cela est renforcé par le fait que la ville s’est implantée sur l’une de ses rives.

 

D’accord, il manque le château de Duingt mais sinon nous ne sommes pas si loin de la vérité... Non ?

Ce lac est le second plus grand lac de l’île du nord de la Nouvelle-Zélande. Il couvre presque 8.000 ha.

Nous retrouvons ici : les cygnes, les canards ou des poules d’eau… oiseaux aquatiques de taille moyenne à grande (de 30 à 180 cm) de la famille des Anatidés.

Parmi eux, le new zealand scaup (Papango), canard très répandu dans ce pays. Trois d'entre eux voguent autour du cygne.

Les cygnes noirs sont encore plus majestueux que leurs cousins blancs…

 

En poursuivant notre promenade, nous verrons de multiples différences :

Le bouillonnement de l’eau, la terre volcanique et ses mini geysers...

La sensation que vous ne pouvez pas avoir à travers ces photos c’est l’odeur. Cette zone volcanique est si active que l’atmosphère de la ville entière sent le souffre ou plus exactement l’œuf pourri… Ce parfum est plus ou moins fort selon où nous sommes dans la ville. Au bord du lac, cette odeur est encore plus vive.

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En suivant la berge, nous découvrons une anse du lac, où l'eau a changé de couleur : opaque, elle est agitée de bouillons.

L’intensité des vagues est également différente du reste du lac.

Les oiseaux sont particulièrement nombreux à cet endroit.

 
   
 

La tentation est trop forte, nous trempons prudemment les doigts dans l’eau, s'attendant à quelque chose de chaud et/ou acide ? Et alors ? rien ne se passe… Elle n’a pas un goût différent, il n’y a pas de mucus ou autres particules soufrées au bord des berges...

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Près de la berge, nous arrivons à distinguer un "départ de bulles" qui viennent des entrailles de la terre. C'est l'accumulation de ces micro-activités qui provoque les remous et la couleur opaque de l'eau.

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En poursuivant notre exploration, nous découvrons sur une plage des petits geysers. A la surface de certains, l’eau frémit. Les bulles sont plus ou moins petites.

Pour d’autres, de la fumée s’en échappe.

 

Le sol a une couleur foncée, fait de roches et gravier.

 

Le dégradé de couleurs est magnifique : toute la gamme de noir est représentée sur une surface étroite : de l’anthracite au noir intense. Une fois refroidie la terre se cristallise et une pellicule blanche apparaît.

Le jaune soufré étincelle comme une pierre précieuse…

Nous avons l’impression d’être sur la Lune. C’est sûrement un lieu de tournage très prisé de films fantastiques…

Dans certaines crevasses, il y a même des morceaux de bois brulés

Nous renouvelons notre expérience de toucher ce bain de boue. Résultat : l’eau n’est pas si chaude, à peine tiède et le goût n’est toujours pas différent de d’habitude…

Pourtant à d’autres endroits, en passant la main devant un fumerole, la température est nettement supérieure. Nous ne pouvons maintenir la main qu’un court instant.

Le souffre se dépose en petits cristaux jaune vif à l’entrée de certains petits cratères.

Bref, nous jouons au petit chimiste et faisons nos expériences grandeur nature (à ciel ouvert).

 

A un autre endroit, l’eau a été mélangée pour devenir de la boue marron. C’est fascinant !

Il y a même des sortes de petites crevasses ou carrément des grandes cavités arrondies où l’activité volcanique est plus tonique : fumée, éclaboussures de boue tout à la fois.

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Un peu plus loin, des centaines d'oiseaux...

Des mouettes et autres goélands tournoient et se posent sur le sable clair.

Black billed gull ou black backed gull : mouettes

Pied Shag : Cormorant huppé

La nature nous offre parfois des paysages exceptionnels d’une rare beauté ! Les eucalyptus aussi !

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