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Mon banquier ne craint pas les Daltons !
16 octobre 2007, par Christophe
Notre train arrive de bon matin à Pingyao. La nuit a été particulièrement froide, les champs sont recouverts de givre. Nous ne sommes qu'à mi-octobre, qu'est-est que cela doit être en hiver !
Nous trouvons une petite pension dans une magnifique maison de style Qing. Grande chambre, douche bien chaude (très appréciée de bon matin) et comble du luxe, un chauffage qui fonctionne, tout ça pour 70 yuans, la moitié de ce que nous a coûté l'affreux hôtel de Datong. En plus, la propriétaire est très accueillante, tout comme son petit chien qui aime bien les lacets de nos chaussures...
Pingyao est une petite ville dont le centre historique est encore entouré de sa muraille de 6 km de long. Elle a vu la naissance de la première banque privée chinoise en 1823, suivie de nombreuses autres qui ouvrirent des agences dans tout le pays. La ville fut très prospère tout au long du 19e siècle avant de décliner.
Nous restons 3 jours dans cette ville à visiter les nombreux bâtiments d'époque très bien conservés.
La première banque
Â
La riche maison de Lelutai, le fondateur de la première banque. Elle suit l'organisation traditionnelle chinoise, avec une succession de cours. L'orientation est fixée par le Feng-Shui, avec son entrée au sud, les appartements du fils ainé à l'est, ceux du cadet à l'ouest et ceux du père au nord.
Le palais du gouvernement de la ville, avec sa cour de justice et ses prisons qui ont servi jusque dans les années 1960.
Promenade le long de la muraille...
 
...qui permet d'observer la vie des habitants et de voir ses maisons alignées les unes contre les autres, toutes ouvertes vers le sud.
Les entreprises de gardes du corps, experts en Wushu, l'art martial des moines de Shaolin
Le temple du dieu protecteur de la ville, lié au commerce (bien sûr !)
Dans un autre temple, les prêtres taoïstes jouent aux cartes en attendant les fidèles.
Livraison de charbon. Mélangé à de l'argile, il garde sa forme pendant la cuisson. Il est livré sous forme de cylindre percé de trous.
Le dernier jour, nous faisons une escapade en tandem (nous faisons fureur !) jusqu'au temple de Shuanglin.
Le temple est plutot décevant, avec des salles sombres et mal éclairées, hormis cette statue de Guyanin.
Par contre, la promenade dans la campagne est agréable, notamment jusqu'à un petit village, qui doit voir très rarement des étrangers. Au retour, le vent soulève des nuages de poussière épaisse auquel se mêle du charbon. Nos bronches en prennent un coup !
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