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24 octobre 2007, par Christophe
Mercredi 24 OctobreDépart pour le centre de protection des pandas dans la banlieue de Chengdu. Nous découvrons ce qu'il y a de plus bruyant qu'un groupe de chinois : un groupe de vieilles chinoises ! Elles s'interpellent d'un bout à l'autre du bus, faisant un raffut du diable. Nous ne sommes pas mécontents de les laisser au bout d'une heure de trajet à un restaurant deux arrêts avant le terminus....
Dans le centre, nous déambulons d'un lieu à un autre observant la vie des pandas adultes solitaires ou les jeux des plus jeunes. Avec son air placide, le panda est vraiment un animal adorable.
Des adolescents en train de se battre pour la balançoire, lequel sera le plus obstiné ?
Dans le centre, les pandas sont répartis par tranche d'âge dans de grands enclos. Un environnement proche de leur habitat naturel a été reconstitué, avec de grands massifs de bambous pour pouvoir se cacher (le panda est timide !).
L'activitée principale des pandas : manger !
Le bambou est peu nutritif. Il lui faut donc en consommer de grandes quantités par jour (jusqu'à 30kg), d'autant plus qu'il a l'appareil digestif d'un carnivore, qui n'est pas très adapté pour une telle alimentation. Même si il se nourrit surtout de bambous, il ne dédaigne pas une pomme.
Comme la recherche de nourriture lui prend moins de temps qu'en pleine nature, il peut se permettre de longues siestes.
Les 1000 pandas géants encore en liberté vivent dans la région du Sichuan sur les contreforts du Tibet, à l'ouest de Chengdu. Leur habitat à une altitude de 2000 à 4000 m se réduit de plus en plus sous la pression humaine, menaçant leur survie. Les tentatives récentes de réintroduction ont échouées, les pandas sauvages chassant le nouveau-venu.
L'un des plus grands problèmes des pandas est leur faible taux de reproduction. Les mâles sont solitaires une grande partie de l'année et sont très exigeants sur le choix d'une femelle. Pour contourner le problème, les scientifiques font appel à la fécondation in-vitro. Il nait le plus souvent qu'un seul petit, parfois deux. Mais dans la nature, la mère est incapable de s'occuper de jumeaux. En captivité, le deuxième petit est confié aux soigneurs. Le petit panda pèse environ 100-150 grammes, soit mille fois moins que l'adulte et il est loin d'avoir terminé son développement : il nait aveugle et il est incapable de marcher avant l'âge de 100 jours. Il ne mange pas de bambou avant un an, uniquement du lait. Il dépend donc complètement de sa mère ou des soigneurs.
Des petits agés de 2-3 mois. Les taches noires sont apparues récemment.
Son cousin, le panda rouge est également en danger avec à peine 4000 spécimens encore en liberté. Beaucoup plus petit, il ressemble à un raton-laveur.
Il mange lui aussi principalement du bambou.
Pour avoir passé la journée dans le centre, inous avons vu à quel point il est vraiment grand. Les soigneurs sont très présents, veillant sur leurs pensionnaires. Les bébés en particulier font l'objet de toutes les attentions.
Le panda doit son salut au fait qu'il est l'un des emblèmes nationaux de la Chine. Etonnamment, ils font régulièrement la une des journeaux télévisés. Espérons que cela lui permettra d'être sauvé. Il est juste dommage que les autres espèces en danger ne bénéficient d'autant d'égards ici.
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