Sac à dos
Autour du Monde
avec Muriel et Christophe

bandeau (29K)

Aujourd'hui, nous sommes le
25 Mai 25
J+6466

<< Mai 2025 >>

lun mar mer jeu ven sam dim
      1 2 3 4
5 6 7 8 9 10 11
12 13 14 15 16 17 18
19 20 21 22 23 24 25
26 27 28 29 30 31  
Article précédentArticle suivant

Un petit raccourci

Prochaine étape : Zhangjiajie, au sud de Yichang. Le seul train de la journée part seulement en début d'après-midi, ce qui nous ferait arriver en soirée. Nous choisissons plutôt le car de 7h. Par contre, il n'est pas direct.

Au bout d'une demi-heure, le car s'engage sur une piste en terre qui monte dans la montagne. On ne doit pas être sur ce qui, sur notre carte, ressemble à une autoroute...

La route est franchement pittoresque, passant à travers des petits villages perdus avec de très beaux paysages.

Malheureusement, nous constatons que les ordures traînent un peu partout. Les berges des rivières, les piles des ponts... sont couvertes de sachets de plastiques. Dans les villes, le système de ramassage des déchets fonctionne plutôt bien, par contre dans les campagnes, c'est assez catastrophique ! Quant aux sites touristiques, ils sont généralement nickels, une armée de balayeurs y travaille en permanence. La conscience écologique semble pour l'instant très peu développée. Les déchets sont jetés n'importe où : souvent c'est par la fenêtre du train ou du bus... Quel dommage de polluer un si beau pays !

Après avoir franchi deux montagnes, nous retrouvons enfin la plaine. Les cultures ont changé : c'est désormais le riz, le coton et la canne à sucre. On sent bien qu'on commence à être dans le sud. Pour ne rien gâcher, le beau temps est au rendez-vous, ce qui nous change très agréablement des nuages et de la pluie de ces 10 derniers jours. Nous quittons enfin les polaires.

Coton en train de sécher

Il est pratiquement 13h quand nous arrivons à la station de bus de Changde, où il nous faut encore attendre plusieurs heures avant de prendre la correspondance pour Zhangjiajie. Peu d'étrangers viennent se perdre ici, tout le monde nous regarde avec curiosité et nous devons être le sujet de la moitié des conversations.

Enfin arrivés à Zhangjiajie, nous trouvons un hotel médiocre à proximité de la gare. Le quartier est vraiment laid, mélange de terrain vague et d'habitations hideuses....

Au final, nous ne sommes pas arrivés beaucoup plus tôt que le train. Par contre, cela nous a pris beaucoup (trop) de temps et coûté 5 ou 6 fois plus. On ne peut pas gagner à tous les coups.

*********

Le lendemain matin, nous perdons la matinée à chercher une agence anglophone en ville pour savoir quelles sont les randonnées possibles dans le parc naturel voisin. Personne ne parle anglais dans la ville, y compris dans l'agence CITS (censé s'occuper des touristes étrangers) : un comble. A l'exception de Beijing (et encore...), il n'existe pas d'office du tourisme. Il faut souvent partir à la pêche aux renseignements à droite et à gauche, et les résultats s'avèrent régulièrement sans succès.

Faute de mieux, nous finissons par prendre un minibus qui nous emmène au village situé à l'entrée du parc. Sur place, nous trouvons quelqu'un pour nous renseigner. Comme quoi, cela peut être plus simple que prévu.

Le prix du billet d'entrée est particulièrement élevé, pratiquement 25 euros par personne. Heureusement, il est valable 2 jours. Bien sûr, pour le prix, la carte du site n'est pas fournie... Pour éviter toute fraude, ils ont même mis en place un système pour relever les empreintes digitales et les associer au ticket magnétique. En Chine, tous les sites sont payants, le moindre temple, le village un peu touristique. De plus, les prix d'entrée ont augmenté très fortement ces dernières années. Ceux des sites majeurs de Beijing et ses environs (Cité Interdite, Grande Muraille...) sont restés étonnamment sages, par contre en province, c'est l'envolée. Le prix à Zhangjiajie a ainsi pratiquement doublé en 2 ans. Cela ne semble pas décourager pour autant les innombrables touristes chinois, qui constituent de loin la plus grande partie du tourisme. (fin de la parenthèse)

Heureusement, nous avons droit à un avant-goût de la beauté des paysages. Vivement demain !

Haut de page