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Se perdre dans les rizieres
17 novembre 2007, par Muriel et Christophe
Suite de l'article precedent
Le surlendemain, après le petit-déjeuner chez l'habitant,
nous partons pour un trek de 3-4 heures qui nous a été conseillé par notre hôtel. Notre carte est très sommaire, seuls les 3 villages que nous allons relier sont indiqués, aucune idée du relief ou du tracé précis du chemin à suivre.
Le début est plutôt facile le long des rizières. Nous rencontrons beaucoup de villageois qui se dirigent vers le marché (qui se tient tous les cinq jours par rotation dans un village différent) pour vendre leur petite production ou acheter des produits de première nécessité.
Le chemin se perd dans les rizières. Au hasard, nous empruntons une route rocailleuse qui se dirige vers la montagne. Au bout, nous croisons des travailleurs qui extraient des pierres. (du marbre sans doute).
Ils nous indiquent une autre direction en contrebas de la vallée, demi-tour ! Nous trouvons effectivement un petit chemin étroit qui grimpe dans la montagne. Nous sommes étonnés de ce changement. Jusqu'à maintenant ce n'étaient que des grandes plaines. Nous marchons donc à travers une forêt de sapins. L'ascension d'une montagne n'était pas prévue au programme d'aujourd'hui, mais c'est une bonne surprise qui rappelle les promenades plus sportives du Jura.
Nous arrivons enfin au 2e village. 3h pour venir jusqu'ici, nous sommes vraiment en retard par rapport à nos estimations... Nous ne nous attardons pas pour manger : 5 minutes pour avaler quelques patates douces (achetées ce matin à un commerçant du village) et c'est reparti.
Des paysans dans les champs alentours nous montrent la direction du village suivant, et progressivement, c'est le désert... Nous ne voyons plus âme qui vive pour nous indiquer le chemin qui disparaît dans les rizières en terrasse. Cela nous ralentit particulièrement, il faut serpenter sur les diguettes pour descendre.
Notre chemin est-il le bon ? Nous essayons de garder la direction du nord-est en nous fiant au soleil.
Puis, nous préférons quitter les rizières, trop difficiles, pour franchir une colline en suivant un chemin dans la forêt.
Deux heures que nous avons quitté le dernier village, toujours personne, mais nous n'avons pas le choix, il faut avancer. Le chemin nous fait suivre le flanc d'une autre montagne. Des champs en contrebas mais toujours pas de maisons.
Nous retrouvons le sourire quand nous finissons par apercevoir un village en contrebas. En plus, c'est bien là où nous voulions aller. Ouf sauvés ! Nous sommes ravis d'arriver ! La dernière partie du parcours était compliquée sans repère et nous commencions à avoir peur de nous perdre pour de bon.
Une demi-heure par la route et nous retrouvons notre hôtel. 6 h au total... Mais quels spendides paysages !
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La matinée du dernier jour, le mauvais temps en provenance du nord fait son apparition. La température a chuté de 5 degrés, cela est général sur toute la Chine, il fait même 0 à Beijing... Nous montons sur la montagne voisine qui surplomble le village pour admirer la vue.
Magnifique, non ?
Muriel achète un peu d'artisanat aux mamies du village. Elles sont adorables ! A chaque fois que Muriel veut leur rendre un objet, elles en ajoutent si bien qu'elle ne sait plus rapidement où donner de la tête.
Retour à Sanjiang, d'où nous prenons le bus pour Nanning la capitale de la province, au sud.
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